Les élevages marins en Nouvelle-Aquitaine

Crevettes impériales

Une vingtaine de producteurs charentais de l'estuaire de la Seudre et de l'Île d'Oléron ainsi que cinq producteurs médocains produisent de la crevette impériale (Marsupenaeus japonicus) en Nouvelle-Aquitaine. Cette grande crevette ne doit pas être confondue avec la célèbre crevette rouge (Aristeus antennatus) : sa robe tigrée beige et marron et sa queue bleutée permettent de la distinguer de toutes les autres. La pénéiculture se déroule de mai à novembre pour un volume néo-aquitain d’environ 40 tonnes par an. Cette activité se réalise la plupart du temps dans d’anciens marais salants ou dans des marais ostréicoles (claires). Sur les sites ostréicoles, dans certains cas, il s’agit d’anciennes claires, mais de nombreuses claires accueillent toujours des huîtres à l’affinage. Cette activité d’élevage s’intègre parfaitement dans ces écosystèmes ostréicoles très propices à leur développement. La commercialisation des crevettes, vivantes ou cuites, a lieu la plupart du temps sur les marchés locaux.

Pisciculture

Elevage de turbot

Le turbot est un poisson plat reposant sur le fond. La Ferme Marine de l’Adour, à Anglet, est une des cinq entreprises françaises à assurer cette production. Elle commercialise environ 200 tonnes de turbot par an. La partie vente et transformation a lieu en Espagne, via le groupe auquel l’entreprise appartient.

Elevage de daurade

L'élevage de daurade royale est réalisée dans plusieurs fermes charentaises. Sur l'Île d'Oléron, la ferme de Douhet s'est spécialisée dans la production d'oeufs et d'alevins commercialisés en proies vivantes. Sur l'Île de Ré, la Ferme des Baleines fait grandir ses spécimens dans les claires réemployés pour cette culture marine. 

Algoculture

Une activité d'élevage de végétaux marins existe en Nouvelle-Aquitaine. Sur l'Île de Ré, la Ferme des Baleines produit de la laitue de mer, accompagnée de salicorne, de graines de maceron et d'aster maritime.